MASTER OF AFRICAN ART


L’héritier de la marque automobile Simca a toujours pris la vie du bon côté. Pas désargenté et fréquentant la jet-set de son temps, adepte du selfie avant l’heure, son côté débonnaire friqué pourrait le faire passer pour un simple mondain. Et pourtant, sa curiosité des arts le hisse aujourd’hui au premier rang des amateurs d’art africain. Tout en restant le plus grand photographe des pool parties du Cap d’Antibes !

French bon vivant.

À

66 ans, Jean Pigozzi continue de vivre comme s’il en avait 35. Pas de mystère à cela : il n’a jamais eu a subir le poids familial de l’héritage industriel, son père Enrico Teodoro Pigozzi, fondateur de la marque Simca, l’ayant vendue en 1963 à Chrysler. L’héritier, devenu (très) riche, a donc pu se construire une solide réputation de jet-setteur, appareil photo en main.

Il s’installe dans les années 70 à Los Angeles, fréquente les stars et se photographie en bonne compagnie (le selfie lui doit tout !) Il en fera même plusieurs livres, comme Pool Party, rassemblant les clichés des fêtes organisées dans sa villa du Cap d’Antibes. Mais ce Rock n’ Roll Billionnaire se passionne aussi pour l’art dès son plus jeune âge et devient au fil du temps l’un des plus grands collectionneurs d’art africain. Une partie de sa collection sera d’ailleurs exposée à la Fondation Vuitton en 2017.


[otw_shortcode_quote border_style=”bordered”]Bien vivre est la meilleure des revanches.[/otw_shortcode_quote]
F. Scott Fitzgerald


Faisant sienne la célèbre citation de l’écrivain, l’homme aux tenues excentriques mène sa vie et ses affaires selon le seul adage du plaisir. Mais l’homme (de goût) est loin de l’être superficiel tel qu’on pourrait l’imaginer ; il s’intéresse en parallèle à sa collection d’art africain à l’art japonais puis se lance en 1996 dans une nouvelle aventure hors-normes : à Panama, l’une de ses villes de résidence, il construit une station de recherche en biologie marine et végétale hypersophistiquée, Liquid Jungle Lab, où travaillent des chercheurs du monde entier.

L’homme connaît la planète entière – Agnelli et Goldsmith ont été ses mentors, George Soros l’initie à la finance, Steve Cohen aux fonds spéculatifs. Son prof d’informatique ? Steve Jobs ! Il investit dans un magazine avec Charles Saatchi, par ailleurs son conseiller artistique ; il parle cinéma avec Steven Spielberg. Sa maison du Cap d’Antibes est un Davos de la fête. On y côtoie aussi bien Paul Allen, le cofondateur de Microsoft, que Roman Abramovich ou Mick Jagger. Son ami, le designer Ettore Sottsass, le qualifie d’héritier jet-setteur, de photographe inspiré des stars, d’investisseur et de collectionneur.


[otw_shortcode_quote border_style=”bordered”]Pigozzi appartient à la famille des photographes mondains mais avec un atout. Il a l’accès à ce monde et ses sujets sont en confiance. Il est unique en son genre.[/otw_shortcode_quote]
François Hébel, le directeur des Rencontres  photographiques d’Arles


S’il réalise ses premières photographies en 1960, il faudra attendre les années 2000 pour que le grand public reconnaisse son travail artistique. En 1991, il s’expose à La galerie Gagosian à New York. En 2008, il participe à l’exposition : “Pigozzi and the Paparazzi” à la Fondation Helmut Newton à Berlin. En 2010, ce sont les Rencontres Photographiques d’Arles qui lui ouvrent leurs portes.

Jean Pigozzi est un homme à part, toujours en mouvement, plein d’activités. Sa tête très bien faite (diplômé de Harvard en 1974) et son détachement matériel dû à son héritage, l’ont propulsé dans une immense fête sans fin où il est à la fois témoin et acteur d’existences privilégiées.

Fréquenter les galeries d’art, s’amuser au bord d’une piscines, s’attacher aux excentriques… On a la tenue qu’il vous faut !

CRAVATE

Cravate en lin
55 euros.

CHEMISE

Chemise Andrea
Pinpoint
100 euros.

BLAZER

Blazer droit Due
Coton et lin
360 euros.

PANTALON

Pantalon classique
Coton
170 euros.

POCHETTE

Pochette
Coron
40 euros.

MOCASSINS

Tassels loafer SANDERS
Velours marine
295 euros.

Panier

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